Salon des vignerons participatifs de Terra Hominis le 11 mars au Musée du vins à Paris

Les associés sont venus nombreux pour découvrir d’autres domaines dans lesquels ils ne sont pas eux même associés. Une occasion de faire découvrir de nouveaux terroirs, cépages et cuvées.

Une belle rencontre dans un cadre magnifique privatisé pour l’occasion.

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Ecrire quelques lignes sur le vin et les émotions engendrées par des « rencontres » particulières entre certains mets et des vins en totale harmonie, voire en synergie…c’est forcément parler de soi et de grands moments personnels, ressentis, impromptus, fugaces mais qui restent tellement présents que ces sensations sont gravées à jamais.   N’avez-vous jamais été « foudroyé » par un instant de grâce ?   J’ai 3 moments d’exception en tête… Mon Père, grand amateur de vins, m’emmène par la main chez un caviste inoubliable par sa verve, son bagou et son expertise, Il avait une cave inouïe à Bougival, ne le/la cherchez pas, il/elle a disparu…  Mon Père lui parle d’un foie gras à déguster à Noël. Sans aucune hésitation, le caviste lui dit : pas autre chose qu’un Sauternes. Chef d’œuvre de sensualité, de mariage réussi entre ce vin et le foie gras toujours resté en bouche. Je reconnais qu’il peut y avoir un peu plus que l’exacte harmonie : c’était mon père et la recette de cuisson du foie gras était directement issue de la culture alsacienne de ma grand-mère. Autre grand moment quelques années plus tard : le canard à l’orange d’un chef étoilé. Que boire avec ce plat sucré-salé ? Je tourne « autour du pot » pendant quelques jours et un ami me suggère un Pomerol peu connu à l’époque et à un tarif plus que raisonnable… Comment dire? Ce fût une harmonie parfaite où le canard renvoyait au Pomerol et inversement, c’est aujourd’hui indescriptible, peut-être en raison d’une « queue de paon » invraisemblable que je n’ai probablement plus jamais retrouvée…   Enfin, une aventure de restaurant où le sommelier est interrogé : que boire avec un pigeon ? Et il propose un Saint-Véran blanc (100% Chardonnay), Hésitations de ma femme et moi-même: un vin blanc sur un pigeon même très bien élevé dans la Bresse ? Eh bien figurez-vous que le sommelier avait totalement raison, un vrai délice surprenant certes, mais parfaitement éblouissant. Que pourrait-on retenir de ces « aventures » ? 1/ La psychologie ou l’atmosphère au moment de déguster « un mariage », peut largement vous influencer, en positif comme en négatif: si vous stressez en cuisine ou ne trouvez pas trouver de place pour votre voiture en allant au restaurant ou chez des amis, vous ne risquez pas de tomber sur un « instant magique ».   2/ Il vaut mieux, quand on ne connait pas bien tel vin ou tel met, lâcher prise si vous avez devant vous quelqu’un de fiable avec de belles connaissances des vins et de leurs associations. 3/ Rechercher sa madeleine de Proust n’est qu’un cheminement improbable qui prendra des années : la chance, l’obstination, la passion, les contacts avec de « vrais » œnologues (éloignez-vous des arrogants…) vous y aideront.   Cependant gardez en tête un proverbe chinois : “La chance est un oiseau qui bat lentement des ailes dans votre dos.” Santé!!!